Certains disent que le temps est
une souffrance. Il reprend plus que ce qu’il ne donne. D’autre voit le temps
comme une libération. Surtout lorsqu’il tire sa révérence. Pour résumer, je
dirai que la partie occidentale du monde souffre du temps et que le reste de
notre univers implore sa liberté. Il nous manque, comme à l’accoutumée, une
notion de partage. Un équilibre, un ordre. Comment pourrais-je choisir un camp,
entre décadence et martyr, pour mes enfants, pour mes proches. Pourquoi ai-je à
choisir alors que d’autre subisse le temps. Mais surtout pourquoi ne puis-je
tout simplement décider de mon sort entre ces deux factions ?
D’un côté, ceux qui en ont trop
et rêve de le voir infini. De l’autre, ceux qui ont mesuré le temps à sa juste
valeur. L’occident, maître du vieillissement impossible, de la jeunesse
éternelle ou de la vieillesse punition. Les autres, savant du temps, qui l’interprètent
comme un bien trop fugace et rude. La récompense est dans ce que nous en
faisons dit-on. Ce temps que certains ont pris pour aimer, pour être fou ou
pour envahir l’Europe. L’occident le prend pour elle, le reste du monde la hait
pour cela.
La religion est une excuse pour
donner du temps aux uns et excuser les agressions de ceux qui en manquent. Il fut un temps ou les religions aimaient les
Hommes, leur donnant espoir et repères, mais elles ont cessés d’être aimantes
lorsque les Hommes l’ont prise de force. Qui a violé le premier ? Les
premiers animistes, Les Mayas, les Egyptiens, les Juifs? En fait, tous, et à
tour de rôle. Même les bonzes dans leur sainte philosophie se rient de
l’humain, imposant le dogme de la récompense. Les communistes et leur religion
de l’humain ont eux aussi transgressé l’homme dès sa découverte. La religion
doit être universelle, voilà le premier slogan qui agresse l’Homme.
La religion est une pensée. Elle
ne peut être commune et faire croire le contraire est une erreur monumentale.
La religion est un être qui appartient à tous, familier aux souffrances de
chacun, compagnon des heures heureuses, amie des désespoirs et réconfort des
sceptiques. La religion a d’autre nom car celui-ci attise les convoitises des
Hommes. On créa des empires en son nom et on massacra sa race pour lui plaire.
Mais la religion est divisible en chaque être humain. Elle s’appelle l’amour,
les sens ou la haine par exemple. En somme, elle est ce que nous sommes dans
notre pluralité et elle est ce que nous espérons dans notre individualité.
La religion est celle qui ouvre
mes yeux le matin, me fait regarder ma femme recroquevillée contre moi s’éveillant
à nouveau. La religion est ce que vous en faites, pas ce qu’elle semble être
aux yeux des autres.
Que les sauvages continuent à
s’étriper au nom de leurs religions, ils sont la lie de notre humanité et leur
autodestruction est un bonheur à mes yeux. Ils retardent notre humanité. Car ma
religion n’a d’autre but que celui de voir grandir l’Homme, même au prix de la
suppression de ceux qui sont contre l’Homme.
Par chance, l’univers nous fait confiance. Il faudra rendre monnaie. Un
jour. Le temps nous le dira.
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